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Licence Creative Commons [Séminaire ATILF] Daniel Zagar : La structure interne des écritures. Comment les Chinois ont inventé l'écriture ?

24 mai 2019
Durée : 01:19:05
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Les théories de l’apprentissage de la lecture nécessitent de comprendre comment fonctionne l’écriture. La structure interne d’une écriture a été, jusqu’à présent, définie par la correspondance entre les unités de l’écrit (les graphèmes) et les unités de parole Gelb (1952, 1963). La taille du grain linguistique dénoté par le graphème permet de catégoriser les écritures du monde en deux grandes classes : les écritures morphographiques (ou logographiques) comme le Chinois, et les écritures phonographiques (syllabiques, pour les kanas japonais, consonantiques, pour les écritures sémitiques, phonémiques pour les alphabets). Cependant cette conception générale de la structure interne des écritures ne rend qu’imparfaitement compte des relations entre écriture et parole. Lors de cette première étape dans le monde des écritures nous analyserons comment les Chinois en utilisant deux éléments, l’un morphographique et l’autre phonographique, ont inventé l’écriture pleine. Nous verrons en quoi cette composition, partagée par toutes les premières écritures pleines, permet de comprendre comment s’est construite l’une des premières écritures. Cette analyse nous conduira à proposer une nouvelle conception de la structure interne de l’écriture chinoise.

Mots clés : atilf

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