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Licence Creative Commons Les rdv des acteurs de la formation, de l'insertion et de l'accompagnement

24 octobre 2012
Durée : 01:35:21
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Aider à la décision ? Mesurer des apprentissages ? Faciliter la connaissance ? Rationnaliser les coûts ? Favoriser le dialogue ? Moderniser un service ? Revaloriser des exclus ?

Dans une organisation, vous souhaitez réaliser un nouveau projet ? Ou cultiver une prise de conscience ? Ou encore gérer un compromis ?

Dans une institution, il vous faudra dégager des « clignotants » institutionnels pour recadrer ou réactualiser son projet fondateur ?

Dans une action collective de formation, vous avez la responsabilité d’en mesurer l’efficacité pour réguler vos stratégies pédagogiques ? Les fameux « acquis » ? Les transferts ? L’impact ?

Dans un itinéraire de formation, dans un parcours de vie, comment aider à élaborer et construire les critères à partir desquels la personne appréciera la « justice » et la « justesse » de ses actions ?
Il n’est pas d’actions qui ne supposent des « prises de position », c'est-à-dire des jugements explicites ou implicites sur ce que le sujet de l’action considère comme digne d’être accompli.

Partielle, partiale, subjective, incomplète et pourtant nécessaire, l’évaluation est un acte complexe. Sa polysémie constitue un véritable piège pour les pratiques des usagers, des professionnels ou des experts. Pour les professionnels de la formation, de l’accompagnement et de l’insertion, il y a ici matière à clarification.

Certes  l’évaluation de « l’efficacité » des actions de formation, d’insertion ou d’accompagnement au regard de leurs finalités politiques, économiques, sociales ou individuelles  apparaît comme une nécessité évidente. Mais l’évaluation est aussi faite pour être réfléchie et discutée par des esprits humains, libres, conscients et responsables, alors que, engrammée dans des mémoires informationnelles et manipulée par des puissances anonymes, elle devient un instrument de normalisation généralisée.

Participant du débat sur l’éthique qui traverse l’ensemble de notre société, mon intervention se propose d’en clarifier les termes et les enjeux pour l’action des formateurs et des conseillers. Il s’agit d’accompagner la création d’un dispositif capable d’aider à fonder des repères communs, à structurer et à donner du sens à la tension entre l’engagement (subjectif) du sujet singulier et sa soumission aux normes collectives prétendant à l’objectivité. C’est le « cœur de compétences » des m étiers « impossibles » qui, de leurs interrogations éthiques,  autorisera l’instauration de la confiance entre les acteurs.

 Informations

  • Ajouté par : Vincent Bellais
  • Contributeur(s) :
    • Marc Olenine (contributeur)
  • Mis à jour le : 24 octobre 2012 00:00
  • Type : Colloques et Conférences
  • Langue principale : Français
  • Discipline(s) :