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Licence Creative Commons Clip du Brunch « Entre urbanisation et biodiversité : quels place et rôle pour la nature en ville ? »

23 mai 2019
Durée : 00:04:42
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Animé par Lise MACIEWSJKI, responsable de la surveillance des habitats terrestres au sein de l’UMS Patrimoine et doctorante au sein de l’équipe d’écologie forestière de l’UMR Silva, ce rendez-vous gourmand a réuni Marie–Reine FLEISCH, ingénieure de l’agriculture et de l’environnement et enseignante à AgroParisTech ; Pierre DIDIERJEAN, directeur du service des parcs et jardins de la ville de Nancy ; Nicolas MORTAS, associé fondateur et président d’OrgaNeo et Patrick NADEAU, architecte et designer travaillant le végétal.

Après un mot d’accueil de Gilles TRYSTRAM, directeur général d’AgroParisTech, sur le campus nancéen, Lise MACIEWSJKI a ouvert les échanges avec un constat alarmant de la Plateforme Intergouvernementale sur la Biodiversité et les Services Écosystémiques (IPBES) : « La nature décline globalement à un rythme sans précédent. » Ce constat montre l’urgence de s’emparer de cette problématique pour intégrer de nouveau la nature dans nos espaces de vie, notamment dans nos villes.

Les intervenants et le public ont ensuite cherché à répondre à la question suivante : comment densifier la ville tout en préservant et développant la nature ? Puis le second temps des échanges a porté sur la place du citoyen pour replacer la nature en ville. Un changement de mentalité des populations est nécessaire pour repenser la nature et la biodiversité en ville. La population urbaine a souvent une vision restrictive de la biodiversité et voit beaucoup de végétation spontanée comme de « mauvaises herbes », et non comme une partie intégrante de la biodiversité en ville.

Ces débats se sont terminés par une vision prospective en proposant des pistes pour travailler ensemble à moyen-terme. L’ensemble des participants s’accordent pour dire que la nature doit être inscrite dans tous les projets d’urbanisation comme une composante structurante et non un ajout final pour contenter la population. Il est temps de verdir nos villes en bonne intelligence avec toutes les mains vertes des institutions, architectes, entreprises et citoyens.

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